Le Chant des Allobroges - J'adore Chambéry

Le Chant des Allobroges

Le Chant des Allobroges

« Les Allobroges », ou « Chant des Allobroges », est l’hymne de la Savoie. Son nom fait référence à l’ancien peuple celte des Allobroges, installé sur les terres de Savoie depuis le début du IIIe siècle av. J.-C..
les paroles sont de l’auteur savoyard Joseph Dessaix. Il est donné, sous le nom de « La Liberté », pour la première fois à Chambéry en 1856, lors de la fête donnée en l’honneur du statut constitutionnel de 1848. La musique serait d’un certain Consterno (ou Conterno), chef de musique d’un contingent militaire sarde de retour de Crimée et séjournant à Chambéry.

Ce chant évoque la Liberté en tant qu’allégorie qui, chassée de France, se réfugie dans les montagnes de Savoie où elle trouve le soutien du peuple des Allobroges qui va aider moralement tous les peuples du monde qui aspirent à la liberté. Cet hymne évoque le refuge en Savoie des proscrits par le Coup d’État de Louis-Napoléon Bonaparte (1851).

Très vite ce chant va connaître en très grand succès à travers tout le duché de Savoie et même à Genève et à Lausanne, et va être plus connu sous le nom de « Chant des Allobroges », devenu l’hymne de tous les Savoyards. Pourtant , 4 ans plus tard , après la victoire sur l’Autriche lors de la campagne d’Italie , la Savoie devenait province française après son rattachement à la France du Second Empire de ce même Louis napoléon Bonaparte , Napoléon III !

1er couplet :
Je te salue, ô terre hospitalière,
Où le malheur trouva protection ;
D’un peuple libre arborant la bannière,
Je viens fêter la Constitution.
Proscrite, hélas ! j’ai dû quitter la France,
Pour m’abriter sous un climat plus doux;
Mais au foyer j’ai laissé l’espérance,
En attendant, en attendant, je m’arrête chez vous.

Refrain :
Allobroges vaillants ! Dans vos vertes campagnes,
Accordez-moi toujours asile et sûreté,
Car j’aime à respirer l’air pur de vos montagnes,
Je suis la Liberté ! La Liberté !

2e couplet :
Au cri d’appel des peuples en alarme,
J’ai répondu par un cri de réveil ;
Sourds à ma voix, ces esclaves sans armes
Restèrent tous dans un profond sommeil.
Relève-toi, ma Pologne héroïque !
Car pour t’aider je m’avance à grands pas ;
Secoue enfin ton sommeil léthargique,
Et je le veux, et je le veux, tu ne périras pas !

3e couplet :
Un mot d’espoir à la belle Italie :
Courage à vous, Lombards, je reviendrai !
Un mot d’amour au peuple de Hongrie !
Forte avec tous, et je triompherai.
En attendant le jour de délivrance,
Priant les Dieux d’apaiser leur courroux,
Pour faire luire un rayon d’espérance
Bons Savoisiens, Bons Savoisiens, Je m’arrête chez vous !

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